DANS LA TOURMENTE

Plage de Canet, le 14 février, par vent marin
Plage de Canet, le 14 février, par vent marin

 

 

 

 

 

 

 

Je sais, cela fait plus de 10 jours 

que je ne vous ai rien offert à lire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dame, pour la première fois depuis que je tiens ces chroniques, j'ai utilisé toute mon énergie pour d'autres activités et je n'avais tout bonnement pas l'envie de prendre la plume, nullement ce besoin qui me tenaille pourtant si souvent.

 

Hier, sur le coup de onze heures, plusieurs sujets nous causaient soucis.

Un rendez-vous important a tourné en eau de boudin, faute des points de référence nécessaires, peu après que les étriers de frein du véhicule qui nous y conduisaient eussent commencé à couiner et à se manifester de la manière la plus désagréable qui soit. Pécadilles que ce dernier point.

 

Hier aussi, Pierrot a fait un voyage à la destination inconnue. C'est au cours de mes voyages également que ma route a croisé la sienne, sur un des chemins de Compostelle, du Compostelle en fait. Comme on ne croit que ce qu'on voit, c'est Thomas qui lui avait servi d'ambassadeur, la première fois. J'ai raconté souvent ces péripéties.

 

Ensuite, ce fut Sylvie. Non, pas la Vartan, la Cad'.
Lui, un matin, vous savez de ces petits matins lozérois bien humides, il est venu poser le petit-déj' sur la nappe rouge, alors que c'était déjà lui qui avait "fermé" la boutique la veille au soir. Et la lassitude se lisait. 

 

Une autre fois, durant un week-end, un toubib de garde - et j'oserais dire de fortune ou plutôt d'infortune - avait alerté le petit monde, et moi aussi par ricochet, pour une "crise cardiaque" qui n'en était pas une. Premier dans notre corporation à contredire ce praticien - mais ce n'était pas sorcier - je l'ai envoyé dans le premier centre cardiologique également qui ouvrirait ses portes. Un spécialiste, un vrai, a remis les choses à leur place, heureusement. Mais la fatigue était là.

 

Nous nous sommes loupés de peu à Bourgoin-Jallieu il y a deux ans, par là. Heureusement, un peu d'Eglise a pu l'accompagner, jusqu'au milieu du village. Il était convenu de tenter un autre croisement de routes, sur une transversale qui joint la vallée de l'Hers à Marmande. Un ou deux autres épisodes de moins bonne forme se sont produits entretemps.

 

Et puis hier, il y a eu Plaisance. Sechan a tort une fois de plus: "Ce n'est pas le pied."

 

Tu ne veux pas d'imparfait, Sylvie. Et moi, je préfère éviter ta main dans la figure.

Garde surtout les milliards de bons souvenirs, au travers de la fumée des clopes au petit matin, au-delà des brumes des quilles de haut vol, parmi les images des ustensiles en cuivre, des ballons ovales et parles-en avec Pier aussi.

 

Ici, plus au sud, il y a au moins deux hères ( ChaRlieR et MaRie-ChRistine) qui pensent à toi.

 

 

 

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Comments: 2
  • #1

    thierry charlier (Thursday, 23 February 2017 09:06)

    Un peu hermétique, non ?

  • #2

    Philippe Thysebaert (Friday, 24 February 2017 10:58)

    Indeed, vollà du "Léon" tourmenté, texte et image tempétueux mais ... en harmonie !