LE SOURIRE "DUQUE"

Le Dr Michel Duqué et une patiente satisfaite de plus
Le Dr Michel Duqué et une patiente satisfaite de plus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un assassin revient sur les lieux

de son crime, dit-on.

Une bouche remodelée revisite

son siège de souffrance!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie à cause de "pas de chance", partie à cause de moi, la dentition de ma fille laissait à désirer. Alors que nous conduisions ses frères à l'école (la "KAK", Koninklijk Atheneum Koekelberg), la Loute s'est pris les pieds dans un loquet de porte en fer qui dépassait et y a laissé une incisive de lait. Ensuite, le petit pécule qu'elle dépensait chaque dimanche chez le confiseur du marché de la place de Wemmel, avec ma complicité coupable, et la génétique de ses père et mère, ont achevé de compromettre son sourire.

 

Mais c'était sans compter sur le couple Duqué-Moerens! Raymonde fut la condisciple de ma mère, depuis les bancs du lycée du parc Léopold - des "jacqueminettes" toutes deux donc - et Michel est devenu un des meilleurs clients pour Coume Majou: quelle constance sur trois quarts de siècle. 

 

Tout ce que l'agglomération bruxelloise comporte comme sourires à l'américaine a pris en modèle le "sourire Duqué". Les époux Duqué, et leur fille après eux, ont modelé l'apparence de générations d'enfants de diplomates, d'hommes d'affaires, de juristes, de médecins ... Evidemment, ces soins dentaires non pris en charge par la sécurité sociale, ou si mal, sont réservés à des familles attachées à la physionomie de leurs rejetons, et pouvant leur offrir ce suivi. Pourtant, il ne s'agit pas de luxe et l'influence d'un sourire resplendissant sur le bien-être et la carrière des futurs adultes est évidente. Une injustice de plus. En outre, le traitement est long, parfois pénible, et nécessite une compétence et une formation hors du commun de la part des praticiens. 

 

Virginie, et ses cousins aussi d'ailleurs, ont été soignés avec beaucoup d'attention, de générosité et d'élégance par le cabinet. Ces petits-enfants d'ophtalmo n'ont pas gardé ... une seule dent contre ces orthodontistes qui les tenaient pourtant à l'oeil!

Merci encore à eux.

 

Je crois que ma fille a commencé le traitement alors qu'elle avait dix-onze ans, par là. Il a duré jusqu'à son départ de Bruxelles. Le résultat est exemplaire et personne ne devine le petit fil qui subsiste et sa "colle". Même pas ses petits amis. 

 

Or donc, la semaine dernière, notre belle bouche est revenue faire un petit coucou reconnaissant aux mains qui lui ont confectionné ce sourire éclatant. Raymonde n'était pas dans son assiette, souffrant des rigueurs de l'hiver, et c'est donc Michel tout seul qui a accepté de poser "sur site". Oui, là-même où tout s'est passé. Même l'odeur des antiseptiques buccaux persiste, quoiqu'atténuée.

 

Séquence flash-back, nostalgie et bonheur.

 

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