CHEZ LAETITIA, SOUS LE PIC DE VISSOU

Le Pic de Vissou, vu depuis les hauteurs de Péret
Le Pic de Vissou, vu depuis les hauteurs de Péret

 

 

 

 

 

 

 

Des parapentes profitent des ascendances

autour des 480 mètres d'altitude  du promontoire,

tandis que des vignes  (de schiste surtout)

s'abritent sur son piémont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous ai déjà parlé de Maxime Civale, Maxou pour les intimes, un des neveux de Christine. Il réussit la performance de placer des climatiseurs à Clermont-Ferrand! Je pense que c'est surtout la "clim. inversée" qui doit marcher du côté des Puys.

Le sujet du jour est plutôt sa compagne. D'origine espagnole, Laetitia a réussi la performance de s'imposer comme une des toute meilleures internes de sa promotion à la faculté de Médecine de Montpellier, pourtant très cocardière et empreinte de ce mandarinat typique des universités françaises. Elle a alors entamé une formation en hémato-oncologie à Clermont, qu'elle a terminée. N'étant pas certaine de supporter très longtemps la pression liée au contact permanent avec des patients cancéreux, elle suit à présent un cursus tourné vers les maladies professionnelles et leur prévention. Et tout cela à ... trente ans à peine, en élevant le premier enfant du couple en plus. Chapeau Madame Civale-Zaragoza! 

 

Ses parents ont eu la gentillesse de nous inviter à rejoindre la "petite" réunion familiale offerte à l'occasion de son jubilé: il y avait bien bon 100 personnes à mon avis, entre les titos et les titas ou les abuelos et les abuelas, surtout que la famille de Maxou n'était pas en reste. Moi, fils de deux enfants uniques - mon père et ma mère si vous ne l'aviez pas deviné - j'ai eu un peu de mal à savoir qui était qui et qui faisait quoi. Ne me demandez surtout pas les prénoms. Par contre, le  petit Louis est tout à fait adorable et très vif, et lui, je connais son nom.

 

Comme nous avions des places pour le spectacle en Hommage à Ravel le même soir, nous avons quitté la joyeuse assemblée très tôt après le copieux dessert ... il était 17h30'! J'ai failli emboutir au passage la nouvelle berline du frère de Christine, l'autre Thierry de mon blog, déjà à vous présenté. Comme tout bon mécanicien qu'il est, il aime les automobiles et a eu l'occasion d'acquérir une ... Mercedes en très bon état avec laquelle il adore se déplacer. Pour son petit Noël, je crois que je vais lui offrir une livrée et un képi à galon avec des gants en cuir couleur beurre frais. C'est sa femme qui sera contente! Il pourra la déposer in style devant les urgences de l'hôpital de Béziers où elle travaille à la stérili! 

 

Et Vissou? Et bien, la fête avait lieu dans le beau village de Cabrières, au bord  de la Boyne, que Christine et moi connaissions un peu car il est voisin d'Olargues où vit Iris (Domaine de Lisson) et aussi de Péret, où nos amis Herman et Anna possèdent depuis deux ans une jolie villa. Je vous ai déjà souvent présenté cette dernière. Cabrières fut la première appellation "Village" en rosé des Coteaux du Languedoc (beaucoup de cinsault) et est passée ensuite en AOC (petite surface en appellation) pour le rosé et le rouge (40% de carignan). Il faut dire qu'elle possède une cave coopérative influente (no comment) qui vinifie l'essentiel du cru, en dehors des cinq caves particulières. Lors de ma prochaine visite à Herman, j'essaierai de voir ce que racontent ces vins: les sols sont pauvres, schisteux, et le climat est sec, dans un paysage grandiose. Si cette partie de l'Hérault a su faire progresser ses compétences oenologiques, il n'y a pas de raison pour que la qualité ne soit pas au rendez-vous. 

 

Enfin, le Pic de Vissou domine la scène. On le voit d'un peu partout, comme le Pic Saint-Loup au-dessus de la basse vallée de l'Hérault ou bien le Mont Baudile du côté de Montpeyroux. Les parapentistes s'en donnent à coeur joie, là-haut. Plus modestement - je suis très sujet au vertige et à la peur du vide - c'est au cours d'une promenade escarpée au-dessus de Péret, en juillet 2015, que j'avais découvert ce paysage avec délectation. Un autre promontoire, appelé le Pioch de la Cisterne, abrite encore les quelques ruines d'un fortin remontant aux Wisigoths.

 

Si je ne me trompe pas, une petite famille de plus

viendra bientôt fréquenter cette zone ... 

 

 

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