EN FAMILLE A JODOIGNE

Trois générations sinon rien ...
Trois générations sinon rien ...

 

 

 

 

 

 

C'est la commis de salle

du restaurant de Stéphane Lefebvre

et Laetitia qui ... reçoit la famille! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous aurez droit à moult anecdotes. J'en suis friand et vous devrez vous en satisfaire! 

 

Le bon docteur vét. Thierry Charlier nous offre son meilleur profil, à gauche sur le cliché. Depuis les évenements que je vais vous conter, il est déjà retourné s'asseoir "Aux Petits Oignons", pour y engloutir le menu gourmand. Très satisfait qu'il est, le frérot.

 

Pourtant, il y a trois semaines, il s'est présenté à l'accueil du restaurant, qui faisait salle comble, pour s'entendre dire qu'on ne retrouvait pas trace de sa réservation! Il a dû emmener sa compagnie faire bombance ailleurs. Renseignements pris, il y a deux livres de réservation dans l'établissement, dûment mis à jour, et aucun des deux ne le mentionnait. La police fedérale enquête, le mystère reste entier. Moi, je pense que son coup de teléphone a abouti ailleurs: le chef n'aurait pas failli, et le collègue de ma fille non plus. Or, aucune autre voix masculine ne répond au téléphone à la chaussée de Tirlemont. 

 

Un ou deux mois en arrière - comme on dit dans les P.O. - le même bon docteur avait réservé une table dans un restaurant huppé de 's Gravenwezel, en région anversoise. Un mail de confirmation avait suivi. Arrivé sur place à l'heure dite, on lui a annoncé que ... sa table était occupée depuis au moins 3/4 d'heure par .... Thierry Charlier, un habitué des lieux! Vous ne le croirez pas, probablement le seul homonyme de tout le royaume de Flupke de Saasfeld et de Gotha était assis à sa place, suite à un quiproquo. Heureusement, un désistement de dernière minute ne le priva pas du dîner. Ce dernier fut bon d'ailleurs, m'a-t-il affirmé.

 

Enfin, quand il s'est présenté cette fois-ci avec madame mère, Christine et moi, on ne l'a heureusement pas jeté: "Derde keer, goeie keer"*.

 

Vous ne serez pas quitte aussi facilement de mes historiettes. L'autre bon docteur Charlier, mais Monique Charlier-Dehaze cette fois, ophtalmologiste de son état, travaillait au début de sa carrière pour les polycliniques mutuellistes de Tubize - c'est loin - mais aussi de Wavre - c'est déjà plus près. Jadis, les socialistes pratiquaient une politique concentrationnaire d'intégration horizontale et elle a ainsi examiné, et parfois même opéré, beaucoup d'habitants de l'hinterland jodoignois, sans avoir toutefois jamais mis les pieds sur le finage de la commune. Elle fut donc toute contente d'innover, à l'âge de 86 ans, et de constater l'étendue de l'agglomération et l'importance du bourg. Il n'est jamais trop tard ...

 

Et voilà donc comment papa Charlier (un vigneron), Christine Civale-Hardouin (une boulangère devenue vigneronne), tonton Charlier et mémé Charlier-Dehaze ont rendu visite sur son lieu de travail à Mlle Virginie Charlier, qui nous présenta la carte, nous recommanda l'apéritif et s'occupa largement de nous durant tout le repas, à la satisfaction générale. Petite mouche et souris à la fois - j'ai plusieurs casquettes - j'ai même eu le plaisir de l'entendre s'occuper dans un néerlandais satisfaisant d'une table voisine, alors que malheureusement elle est la seule (ou presque) dans sa fratrie élargie aux cousins à ne jamais avoir profité de l'enseignement néerlandophone ni de la compagnie rapprochée de Flamands. Doe zo voort, maske

 

Notre illustration a l'avantage de vous exposer la biche sous tous ses angles - je parle des assiettes - et la tenue sobre mais décontractée de l'équipe de salle. En aparté, ou sotto voce si vous préférez, voire même in petto, notre serveuse me recommanda une trouvaille de sa patronne: un Nero d'Avola aux tannins réellement soyeux, d'un fruité aimable et sans vigueur excessive, qui fit merveille avec le gibier. Héhé, je ne désespère pas de lui voir entamer un jour un cursus de formation en sommellerie, à la petite. 

 

Seule ombre au tableau, l'emploi du temps de mon séjour n'a pas permis que l'on se voie longtemps. Elle m'en a d'ailleurs fait le reproche.

 

Je croyais avoir réussi avec mes enfants  une éducation parfaite:

dès l'âge de 16 ans (et même avant), ils n'ont plus du tout eu besoin de moi.

Indépendance et autonomie totales. Rien à cirer.

Eh bien non, ma fille veut me voir.

En même temps, cela ne me déplaît pas! 

 

 

*: La troisième est la bonne (trad.).

 

 

Write a comment

Comments: 0