UN TESTAMENT "A LA BOWIE"

Quatorzième et dernier album studio
Quatorzième et dernier album studio

 

 

 

 

Le site Jimdo nous propose (impose?) des restructurations perpétuelles.

Je suppose que certains utilisateurs aiment cela.

Moi, je n'apprécie pas du tout que l'on perturbe mes habitudes éditoriales. Sans doute les techniciens et les designers justifient-ils ainsi leur présence et donc leur salaire. Mais, coïncidence ou conséquence de ces modifications, le blog a "crashé" pour la deuxième fois en peu de temps alors que j'étais en train de sauvegarder ce billet.

 

Voici donc une version entièrement réécrite depuis le début (from scratch, ab initio). Enervant ! 

 

 

 

 

 

 

 

"Viens Jef, il me reste trois sous ... " et eux d'aller se les boire chez la mère Françoise! Moi, comme il restait quelques euros au fond de ma bourse, je suis allé acheter les deux derniers CD's de Cohen: "Popular questions" et "You want it darker". A part "Dear Heather" qui me manque et l'excellent "Death of a ladies' man" dont ma copie est naze, je possède toute la panoplie. 

 

La similitude avec le dernier opus de Bowie est criante: les auteurs savaient leur mort proche et ils ont composé une oeuvre testamentaire à paraître peu avant leur disparition. 

 

Au-delà, Cohen présente des accents à la Arno Hintjens. Et, bien sûr, la congruence avec Dylan ou même Paul Simon se vérifie sans cesse. Comme ce dernier fait peu parler de lui, je me suis du coup mis "Graceland" dans les oreilles: magnifique.

 

Même si Cohen prend des poses à la Michel Smith*, chapeau oblige, le Canadien a signé un album à la nostalgie implacable, au phrasé scandé et psalmodié: huit plages et puis plus (avec un instrumental en bonus). On accroche dès la première écoute et on adhère totalement dès la deuxième. Il faut dire que le cadeau de mon ami Michel (un autre, celui du Limbourg), tout interdit qu'il fût, a fait mouche: les baffles procurent à Christine un volume sonore qui lui plaît, le caisson des basses nous fait vivrer la peau du ventre et les quatre malléoles, tandis que le casque parfaitement amplifié donne à mes tympans des fréquences et une amplitude parfaitement jouissives. La paix des ménages est assurée, de même que le plaisir d'écoute.

 

They ought to give my heart a medal

For letting go of you

When I turned my back on the devil

Turned my back on the angel too.

 

 

*: Michel Smith est un ex-journaliste et grand amoureux du vin qui coule à présent des jours paisibles dans sa retraite

    biterroise. Il porte des chapeaux variés, dont un exemplaire en cuir qui lui donne le même air que sur cette photo. 

 

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