I DID NOT WRITE THE INTENDED POST, TODAY

Copyright: Marcel Bühler, je crois !
Copyright: Marcel Bühler, je crois !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Write a new post",

dit le fil rouge de

mon fournisseur d'accès 

à ce blog.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis quatre jours, le temps et l'énergie m'ont manqué pour écrire mon billet quotidien, auquel je suis pourtant très attaché.

Nous avons "reporté" nos vendanges d'une semaine, en dépit de toute logique technique ou vinicole, mais pour des raisons personnelles. Parfois, il faut savoir les faire passer avant le cours de la Bourse pour rester un être humain.

 

Christine donne en effet un formidable coup de main à un proche qui en a bien besoin, et moi, dans l'ombre (35°C quand même, sauf à Gruissan où il fait 37°2 dans la matinée), je la soutiens et assure un peu d'intendance. De toute façon, cette vendange-ci, je ne la sens pas. On y reviendra. 

 

Nous avons besoin d'un dérivatif et les moments de détente que je vous livre, par ma plume, servent à cela. Ils viennent "en plus" de nos activités pléthoriques de ces dernières semaines. Donc, je suis tombé ce matin sur la photo de ces deux beautés, verre à la main. J'ai un faible pour les jeunes femmes de type saxon ou celtique, légèrement rousses, aux yeux clairs, aux pommettes pleines et aux larges bouches qui ne savent que sourire. Notre chèvrière préférée est comme cela aussi. Je ne connais pas du tout cette "Alex", celle de la photo. Chez les anglophones, on donne ce prénom aux enfants des deux sexes.

 

En même temps, j'ai un faible également pour les femmes aux longs cheveux couleur de geai. Et j'ai un faible pour les blondes germano-scandinavo-bataves. C'est fou ce que je suis faible, en fait,  pour un mec ! 

 

L'autre jeune femme de l'illustration, celle qui porte les lunettes solaires et que nous appellerons Carrie car c'est aussi son vrai prénom, je la connais bien. La première fois que je l'ai vue, elle cuisinait pour toute la troupe de notre association "Les Vieux Cépages", à Trilla. Elle tenait dans un pantalon en jeans (denim) très serré et ... on a formidablement bien mangé, style un peu tex-mex, un peu world-food. Vous voyez comme je saute ... du coq à l'âne. En plus, elle avait un accent amerloque à couper au couteau, justement, type demi-chef ou même grand chef, voire Santoku. En anglais, c'était plutôt du texan chic, mâtiné d'un peu de la East Coast; la bonne éducation, quoi.

 

Renseignements pris, elle avait débarqué quelque temps auparavant chez Marcel Bühler en tant que stagiaire sur son exploitation. De fil en aiguille, celles qu'on trouve parfois dans les bottes de foin, elle était devenue sa compagne. Et j'ai donc découvert Marcel en même temps que je l'apercevais elle. Je précise que Christine n'est pas partageuse et qu'elle s'imagine que son vieux vigneron de compagnon pourrait encore être le chéri de ces dames. Hélas, elle se trompe, 'cause the times; they are a changin'. Et pourtant, là, elle reste sereine. Carrie et Marcel, messieurs, mesdames, pas la peine d'essayer: on n'a aucune chance. 

 

Lors d'une soirée chez moi, toujours avec une partie du clan de Trilla dont son moteur même, Andre Domine, notre tablée se réjouissait de la présence de Dirk van der Niepoort et de son hyper-sympathique fils Daniel (voir ICI). Dirk trouva immédiatement notre Carrie charmante et il s'y connaît. Je ne pense pas qu'il avait remarqué son abstinence d'alcool et de vin à table, le discret petit renflement au-dessus de la ceinture et le léger masque que formait sa carnation. Cela ne passait pas inaperçu aux yeux d'un fin clinicien toutefois: Jordi commençait à se montrer en public! Il a deux ans de vie bien réelle à présent, le gaillard, car Marcel est devenu Papa, pour la première fois, à quarante ans passés et pour sa plus grande joie. Il m'a confié un soir, ému, que c'est le plus beau cadeau que la vie lui avait offert. 

 

Depuis lors, les Charlier et les Bühler se voient souvent; enfin, "souvent" en termes de vignerons, cela veut dire "quand le travail le permet". Marcel était quelque chose - on n'évoque en fait jamais cela ensemble - dans la vie bancaire en Suisse allémanique, mais il est devenu non seulement  le patron et le vigneron mais aussi  l'homme à tout faire ("handyman","Handwerker")  du Domaine des Enfants, dans le secteur de Maury. Il cloue, soude, mène les chevaux, change les couches, manie le robot de la piscine et ... toujours avec le sourire.

 

Ses vins sont délicieux, dans toutes les couleurs.

 

Voilà, je nourrissais le projet d'écrire un papier sur les excellents vins de Robert (et Bernard) Plageoles, ce matin. Mais l'actualité, ce fameux "choc des photos", a influencé le poids de mes mots à moi. La photo est magnifique, l'occasion était belle. Je pensais ensuite l'écrire en anglais, mais je me suis ravisé: cela fera un excellent exercice linguistique pour notre amie américaine et je ne serai pas obligé de pondre une traduction approximative pour Christine. Tout bénéfice! 

 

Marcel et Carrie, voici les circonstances rêvées pour vous dire

tout notre attachement envers vous, à Christine et à moi.

Bonnes vendanges, les amis.

 

 

 

 

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