HAO HAO, ON TE DIT BRAVO

La mère panda porte son petit dans les bras et le lèche avec prudence
La mère panda porte son petit dans les bras et le lèche avec prudence

 

 

 

 

 

 

 

Le panda est un ours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il s'agit d'un ours un peu particulier. Il se nourrit pour plus de 95 % de bambou. Cette plante ne fournit que peu d'énergie et peut entraîner certaines carences. En outre, son cycle végétatif est irrégulier au cours de l'année et la déforestation progressive des grandes étendues chinoises réduit aussi le biotope du plantigrade. 

 

Le panda n'hiberne pas, au contraire des autres ours, car son alimentation ne lui permet pas d'emmagasiner une réserve de graisse suffisante pour passer l'hiver. Sa gestation est donc totalement différente de celle des espèces voisines.

Sa préservation passe de manière importante par l'apport des parcs animaliers.

 

Nous avons visité Pairi-Daiza sous la conduite sympathique de Joëlle, une professionnelle faisant partie de l'équipe officielle du parc. Ma mère (âgée de 86 ans) et le propre père d'Eric Domb, son contemporain, camarade de promotion et ami de toujours, ont bénéficié de l'aide d'une petite voiturette électrique pour leurs déplacements. Par contre, aucune "priorité" ni autre privilège ne nous a été accordé, de manière à ne pas léser les autres visiteurs. C'est très bien ainsi. Pour voir Hao Hao, nous n'avons pas "remonté la file", ce qui aurait été discourtois. La voiturette s'est simplement avancée jusqu'à l'endroit où le passage n'était plus possible et nous avons alors intégré le flux des admirateurs, ne dépassant pas non plus le temps accordé à chacun. Nous avons eu de la chance, la femelle s'était postée près de la baie vitrée et a "groomé" son petit sous nos yeux, obligeamment. Certains jours, elle "boude dans son coin" et n'est pas visible du public. 

 

Moi qui suis un cynique et qu'on ne peut soupçonner de "bisounoursisme", justement, j'avoue avoir été attendri par le spectacle des soins maternels et par la grâce de ces animaux. Faut-il être barbare pour leur faire la chasse au point de mettre la survie de l'espèce en danger! Ou bien, posons les choses autrement, faut-il que ces pauvres gens n'aient pas eu d'autre choix! 

 

Je pense que le gouvernement chinois, mais aussi l'équipe de soigneurs asiatiques présente en permanence en Belgique, fait entière confiance au team de PDZ, car nous sentons que leur préoccupation s'est tournée maintenant vers le développement de la "nursery"et vers le petit,  la gestion des adultes reposant de plus en plus sur le personnel belge. Nous en reparlerons. 

 

Ce n'est pas la seule réussite d'Eric Domb et de ses collaborateurs, loin s'en faut, mais c'est la plus spectaculaire.

Lors de notre visite - un jour de semaine - la barre des 16.000 visiteurs a été atteinte vers midi. On nous a dit que le parc refusait de laisser entrer plus de 20.000 à 22.000 personnes par jour, pour des raisons de confort et d'agrément autant que de sécurité. En dépit de cela, et malgré le climat d'incertitude qui règne en Europe, et après la météo désastreuse du mois de juin, la fréquentation est restée sensiblement égale à celle de 2015, qui avait vu une augmentation spectaculaire.

Je pense que c'est un résultat fantastique.

 

Moi, mon rendez-vous annuel avec Brugelette, pour lequel je fais l'aller-retour expressément,

compte parmi les évenements que je ne voudrais pas rater.

 

 

 

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