LUC SUR "LE BLOG DE LUC"

 

 

 

 

Cela se passe comme ça,

chez Luc et Angèle.

 

 

 

 

 

 

 

Je vous avais expliqué que la scène pizzaiolesque de Perpignan avait connu une révolution dès lors que Luc avait transformé son  "take away", où nous ne nous étions jamais arrêtés car une pizza se mange chaude et la distance entre Perpignan et notre domicile exclut cette heureuse éventualité, en un vrai restaurant où c'est qu'on s'assoit.

 

Depuis lors, rare est la semaine qui ne nous compte pas parmi ses dîneurs. Le diable, autodidacte je le précise, vous confectionne une pâte délicieuse, au vrai levain fait maison. Mais ..., car il y a un "mais", il vous offre actuellement une dose de 280 gr de pâte, pour un diamètre de 28 cm de délice garni, et c'est évidemment trop pour la santé d'un diabétique. C'est aussi plus qu'assez pour un gros gourmand de base. Je n'arrive jamais à en laisser sur l'assiette mais mon glucomètre me regarde toujours d'un mauvais oeil le lendemain matin, même lorsque je m'enfile 40 UI de rapide le soir, ce que la faculté désapprouve pourtant.

 

L'excellence de son assortiment, la qualité de sa carte des vins (italiens exclusivement*) et la gentillesse du service proposé par ces dames:  fille, belle-fille et épouse en fait, ont rapidement propulsé nos rapports du stade professionnel au stade amical. En outre, Luc était un condisciple de Christophe Comes, le chef de la Galinette, lorsqu'ils usaient leurs culottes sur les bancs d'Ille-sur-Têt.  Chaque nouvelle recette du premier est soumise à l'avis du second. Le cordon de l'aumonière se resserre: les gastronomes sont pris dans la nasse comme le homard bleu de l'ïle d'Yeu qui happe une bouchée de vieille, ignorant qu'il signe sa fin à lui et le début de nos ripailles à nous. 

 

L'autre dimanche, j'ai retardé d'une courte nuit mon départ pour la Belgique (je vous parlerai abondamment de Pairi-Daiza) à la seule fin de pouvoir assister à sa soirée paella. Car si Luc est d'ascendance italienne, son épouse remonte tout droit des marches andalouses et ils nous ont concocté le plat national de manière magistrale: avec du vrai safran (pas de "Spigol") et une bisque d'étrilles pour mouiller le riz. Car, oui, il s'agit bien d'une version ibérique du risotto et sa réussite répond grosso modo aux mêmes critères, dont une obligation de patience dans la réhydratation du riz.

 

J'ai été "obligé" de passer par une repasse encore plus copieuse que le premier service! 

 

Bon, on vous détaille les personnages: Luc (à la carafe) et Angèle en fond d'image, la maman, Aurore et Céline (sauf erreur de ma part, que l'on excusera) dans le sens horlogique sur la droite de la photo, la tignasse de Virginie, Sarah et Christine pour boucler le tour du cadran.  Je ne suis encore passé à Photoshop pour être capable d'éliminer la bouteille de soda honni mais il avait fallu décoincer les roues du chariot (charriot accepté depuis 1990) de la bonbonne de gaz et les djeuns ont achevé le restant, en alternance avec un magnum (!) de Miquelet 2011

 

Cinq petites heures de sommeil après notre retour à Corneilla,

les petites heures du soleil, elles, m'ont vu prendre le volant en direction du nord ...

 

 

 

 

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