CERET ... -LES-BAINS

Un retriever se rafraîchit  (Copyright: M-C Civale-Hardouin)
Un retriever se rafraîchit (Copyright: M-C Civale-Hardouin)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourtant, Céret 

n'est pas 

une ville d'eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers le Haut-Conflent, au bas du Canigou, vous trouvez Vernet-les-Bains. Là, oui, il existe une tradition de thermalisme. Rudyard Kipling, cet Anglais né à Bombay, a abondamment fréquenté l'endroit. Moins célèbre déjà, mais mon voisin à Corneilla-de-la-Rivière, le chanteur Cali en est originaire. Enfin, de manière anecdotique, la ville nous a servi de base de départ, à Loïc et à moi, pour monter au somment du Canigou dans la première semaine d'août 2003.

 

Non, le samedi matin nous trouve fréquemment dans les rues de Céret, village du Vallespir cette fois, qui vit s'installer les cubistes (Picasso entre autres, et Gris) mais ausi Chagall et Soutine. Nous, c'est pour le marché hebdomadiare, haut en couleur.

On y a pas mal négocié les termes du Traité des Pyrénées également.

 

Nous y retrouvons "Le Pain d'Eric", une boulangerie installée à Camélas au-dessus de Thuir, et notre chèvrier Guido Collin de

La Ferme du Couloumé à St-Laurent-de-Cerdans. Christine s'y empiffre de "chichi" , un gros beignet dans le style des churros dont elle m'abandonne parfois un tronçon, richement saupoudré de sucre. On se sert aussi chez le marchand d'épices, on achète des tomates bio, quelques noix, de la mozarelle de bufflone provenant d'un gros élevage situé en Empurdà, et parfois des champignons des bois. 

 

Pour le moment, le Musée d'Art Contemporain propose une exposition Maillol que nous essaierons de ne pas rater.

 

Le clou de la journée fut ce golden retriever faisant honneur à sa réputation d'aquaphile. Il régnait sur la ville une température élevée, avec pas mal d'humidité, peu après midi. Quelques rafales de tramontane avaient dispersé l'épais coussin brumeux qui nous avait suivi sur tout l'Aspres et "ça cognait". Tout en haut du village, là où d'ordinaire le marché prend fin, ce magnifique animal gisait de tout son long dans l'avaloir qui sert d'entrée au "ruisseau" (= la rigole), créant ainsi une mini-mare de retenue. L'eau courante ruisselait le long de son pelage et ... il se régalait, devenant l'attraction majeure. 

 

N'ayant pas pris de matériel photo avec moi - il faisait gris à notre départ de Corneilla - j'ai ordonné à Christine: "Femme, sors ta tablette et prends un cliché". Devant une fermeté si peu usuelle, elle n'eut d'autre solution que de s'exécuter. Amusant cliché, non?

 

En fait, cette occasion m'a permis de corriger une idée mal préconçue que j'hébergeais en mon cortex comme Telegram Web le fait des messages terroristes: le "golden" et le "labrador" ne sont pas deux versions du même chien, comme les différents teckels avec leurs variétés de fourrures.

 

La Golden Retriever a vu son standard fixé en Ecosse, à Glen Affric - à l'ouest de Drumnadrochit - par le 1st Baron Tweedmouth.

Le Labrador Retriever trouve ses origines au Canada, dans la "personne" du St John's water dog.

Le premier possède un poil de bourre extrêmement dense recouvert d'une fourrure assez longue et imperméable. Le second a un poil plus court et lisse.

 

Peu importe, ce toutou tapi dans l'onde a plu

à tous et à toutes: tatas, tatis et tout le toutim.

 

 

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Comments: 2
  • #1

    Michel de Lacave (Sunday, 31 July 2016 11:04)

    Merci Luc pour cette intéressante recette de... hot dog!

  • #2

    Luc Charlier (Sunday, 31 July 2016 11:51)

    Oui Michel, c'est du cousu main, comme les bourrelets du Couserans!