LA LOUTE S'INSTALLE, "A LA FRANCAISE"

Entre contemporains, on se déguste mutuellement
Entre contemporains, on se déguste mutuellement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Melle Charlier

vient de prendre ses quartiers

dans une résidence

à trois pas du

"Centre del Mon".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n'ai pas tout compris - comme d'hab' - mais c'est son institut de formation (ifapme) qui l'a "placée" dans une structure d'accueil qui s'occupe de boursiers, notamment pour des séjours linguistiques, mais pas uniquement. On lui a aloué une chambre au premier étage d'une belle maison patricienne dans le quartier de l'ancienne gare de Perpignan, près du centre-ville et de ses distractions, près aussi des transports en commun. On lui a demandé 50 € de caution pour une simple clé, ce qui me paraît exagéré. Néanmoins, je suppose que pas mal de petits "zozos" égarent la leur et cet essaimage risque à terme de compromettre la sécurité des lieux.

 

Samedi dernier, une première "réunion" a en fait permis de l'installer, point barre. Depuis lors, elle a vaqué à ses occupations (dont une séance de bronzage et de drague passive à la plage de Canet), moyennant quoi j'ai récupéré une fille déjà bien hâlée pour le dîner d'hier soir. Il semblerait - mère de Virginie dixit - qu'un bisaïeul ait porté des gènes asiatiques, ce qui explique le léger épicanthus et la peau matte de notre fille adorée. Elle brûle rarement sous l'ardeur du soleil et guérit rapidement de ses excès.

 

Aujourd'hui, elle avait une séance de "tutoring". Je pense qu'elle aurait préféré filer chez l'esthéticienne pour un épilage soigneux. Je n'ai pas saisi son utilité par rapport à un stage en cuisine mais elle m'a parlé de ligne du maillot, de sable et de "look". Passons.

 

Ensuite, un atelier va préparer leur CV. Une fois encore, ceci est bien français. On ne te demande pas ce que tu sais faire réellement, où quel est ton vrai projet. On fabrique une image mettant en valeur tes titres et "acquits" et surtout, on te fait rentrer dans une catégorie acceptable, standard, dans le moule. Même si je désapprouve totalement cette approche - on sait que je me sens très mal en France, à cause du côté formel et scolaire de toute la vie sociale - je trouve par contre cette initiative excellente de la part de l'organisation locale. Autant que les stagiaires soient armés pour aller se présenter chez leur employeur de cet été. Virginie a été engagée chez un professionnel de renom. Il saura certainement repérer la qualité des gens au-delà des formalités solennelles du premier contact. 

 

Demain, un peu de tourisme figure à l'emploi du temps, ainsi d'ailleurs que mercredi après-midi. Par contre, mercredi matin sera consacré à la rencontre de l'entreprise qui la prend en stage. Et elle commencera effectivement son travail jeudi. 

 

Dans la mesure où je vis ici et peux un peu "profiter" de ma fille, cette organisation me convient. Par contre, pour les jeunes qui sont obligés de travailler chaque fois qu'un petit créneau existe pour joindre les deux bouts, ils ont perdu 5 jours. 

 

Et hier soir donc?

Ayant fait visiter les points névralgiques de Perpignan à Virginie et deux de ses copines, nous nous sommes arrêtés à la bonne superette de produits portugais de l'avenue Torcatis et j'ai pu acquérir Queijo de ovelha amanteigado bien à point et Pasteis de nata juste comme il faut. On a donc débouché un Porto Vintage de circonstance pour fêter la venue de "la petite".

 

Je vous en dirai plus la prochaine fois.

 

 

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