OLYMPO-FOOTO-CYCLO-TOXICO

A little part of it in everyone, but every athlete's like a setting sun ...
A little part of it in everyone, but every athlete's like a setting sun ...

 

 

 

 

On a droit

en quelques semaines

aux tournois de tennis,

au championnat de foot,

au TdF et 

aux J.O.

 

 

 

 

 

 

 

Les compagnies pharmaceutiques, et les labos semi-clandestins, se régalent. Les "encadrements" médicaux vont se faire des couilles en or. Les journalistes préparent leur silence complice. Les team-managers détournent pudiquement le regard. Les équipementiers jubilent. Et le "bon peuple" achète des écrans plus grands, des T-shirts bariolés et des palettes entières de bière, des pizzas surgelées et des chips à l'huile de palme. Il n'y a que le "panem" du proverbe qui ne soit pas de la partie.

Les "circenses" font le plein, l'anesthésie fonctionne bien. Il ne faudra pas d'épidurale, le per os suffit, car le per oculos y contribue! 

 

J'abuse un peu de FB pour le moment. J'ai la peau dure et ai compris rapidement comment ne pas me blesser aux piqûres qu'on y subit. Moyennant cela, j'apprends plein de choses sur l'âme humaine. Il était temps, je suis à l'aube du départ.

Oh, je rassure mes proches, le lever du jour peut prendre du temps, dès lors qu'il intervient au crépuscule d'une vie.

Joli cela: c'est Luchini revu par Onfray.

 

On m'y a même traité hier de psychotique alors que je répondais en termes courtois à un papier qui s'intitulait "Controverse". Faut dire que mon détracteur est un enseignant et qu'il vote, je crois, "à gauche". C'est dire si son avis est autorisé. Je rappelle que, quelle que soit l'école de psychiatrie concernée, car ces messieurs sont rarement d'accord entre eux, on s'accorde pourtant à parler de psychose pour les troubles mentaux qui affichent comme l'un de leurs signes principaux la "perte de contact avec la réalité". Méfions-nous donc des diagnostics hâtifs ou à l'emporte-pièce, surtout quand on n'y connaît rien.

 

Il y aura apparemment une émission de télévision ce soir, qui se focalise sur le dopage des sportifs de haut niveau. Elle s'intitulera "Plus haut, plus fort, plus dopés" ou quelque chose d'avoisinant. Son réalisateur répondait aux questions des présentateurs (je préfère à "journalistes", il n'y en a plus guère) de France Info ce matin. En gros, il étalait ce que je dis depuis toujours et qui est "plain for everyone to see". Une seule information détaillée résume la situation: le budget annuel de l'agence MONDIALE pour la lutte contre le dopage est de 22 millions d'euros. Le prix du transfert de Ronaldo (un footballeur de renom, apparemment) d'un club à un autre, en 2009, était lui de ... 88 millions d'euros. Ite missa est.

 

Je corresponds régulièrement avec un sujet très bacchanté de Sa Très Gracieuse Majesté vivant à Epeigné-les-Bois, grand amateur et connaisseur en vin, épris de justice et pourfendeur de la fraude - commerciale, financière, aux appellations ... - dans ce domaine. Il m'a même rendu visite ici. Notre entente serait bonne, car il sait que j'ai de l'estime pour lui, si ce n'était pour le problème du dopage et, accessoirement, de la propriété intellectuelle ou artistique. 

 

Issu du pays de l'habeas corpus et de la liberté individuelle, il prône sans aucune restriction le principe de la présomption d'innocence, jusqu'à nier l'évidence. Juridiquement et éthiquement, c'est à son honneur, sauf que cela laisse courir les empoisonneurs tant que l'on n'a pas apporté la preuve de leurs méfaits. Ce n'est pas "la triche" qui me gêne. Mais on met en danger la santé, voire la vie, de jeunes athlètes un peu innocents et naïfs, sacrifiés sur l'autel du profit et de l'amusement populaire. "Ils sont consentants", direz-vous. A voir: autant que le fumeur ou l'ivrogne invétéré. 

 

Donc, par pitié, si vous aimez le sport-spectacle, régalez-vous.

Mais, de grâce, ne m'en parlez pas.

Ne haussez pas le son de votre récepteur

et gardez présent à l'esprit  que c'est

la vie de ces jeunes gars (et garces) qui est en jeu,

à la seule fin que vous puissiez, vous, vous divertir de leurs jeux ...

et acheter les "produits dérivés". 

 

 

 

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