CE N'EST QU'UN AU REVOIR, MON FRERE

Nous les avons raccompagnés.
Nous les avons raccompagnés.

 

 

 

 

 

 

 

Un début d'explication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, j'ai été silencieux cette semaine. C'est que nous avons beaucoup "bougé". Un épisode important de nos pérégrinations a eu lieu entre Tarn et Aude, au sud de Revel. Pourtant, la Partner (400.000 km, je le rapelle) a failli perturber nos plans en laissant sa poulie "damper" faire des siennes pour la troisième fois. Enfin, c'est mon diagnostic qui attend confirmation.

 

J'ai abandonné le véhicule chez le concessionnaire de la marque à Castelnaudary, où l'accueil est agréable et professionnel. Nous avons ensuite conduit ma mère et Thierry, venus fêter l'anniversaire de ce dernier, à l'aéroport de Carcassonne, pour leur vol de retour vers la Belgique. Notez l'appellation "Sud de France", la marque fourre-tout créée par Georges Frêche  pour asseoir encore un peu plus son clientélisme politique. Passons.

 

La veille au soir, c'est l'équipe de Gérald Garcia, dûment briefée par lui, qui s'était occupée de nous. J'ai eu l'occasion (ICI) de vous parler de ce chef né à Toulouse mais dont la famille est enracinée à Capestang, comme celle de Christine. En fait - petit rappel généalogique - la grand-mère maternelle de Christine a perdu son mari, le grand-père biologique de Christine, des suites de la guerre de '40. Elle s'est remariée avec un homme qui avait déjà eu une première progéniture, dont Georges, qui fut chef de cuisine à Toulouse et n'est autre que le père du chef de l'Hostellerie de la Pomarède. Donc, le grand-père véritable du chef, avec qui il allait pêcher dans son adolescence, est la même personne que le grand-père affectif de Christine, qui l'a toujours considéré comme tel. Et le restaurant a été un bon client de la Coume Majou durant près de dix ans, tandis que nous y avons logé 3 ou 4 fois et mangé une petite dizaine de fois sans rien soupçonner. Je continue de m'espanter de cette coïncidence! 

 

Vendredi matin, après le petit-déjeuner mais avant notre départ vers l'aéroport et avant la mise en place du restaurant, le petit-fils vrai de "Chichien" et sa petite-fille par alliance ont pour la première fois échangé des doux souvenirs concernant cet homme que tout le monde adorait apparemment, mais qui avait été peu chanceux dans le choix de ses deux épouses successives. La dernière, la "Mamie Cocotte" de Christine, était une femme au caractère fort qui n'a pas laissé que des heureux.

 

Nous, par contre, avons été très heureux de la soirée d'anniversaire de mon frère Thierry. Je n'en ai pas d'autre, et n'ai pas de soeur du tout, mais le frère cadet de Christine s'appelle aussi Thierry. En effet, l'équipe de salle est confiée à présent à Sylvain, ainsi que la gestion de la cave. Il a l'oeil à tout d'une part et achève la formation d'un jeune sommelier, enthousiaste et sympathique, d'autre part. Celui-ci, Baptiste, est issu d'une famille vigneronne du Biterrois. Tiens, tiens. Notre mère préfère ne pas forcer sur les quantités, le soir, à 86 ans bientôt, et a opté pour un service unique d'un ris-de-veau très tentant. Nous trois, par contre, avons retenu le menu "passionnément", avec plat de poisson ET plat de viande après les entrées. Vous savez que je ne joue pas au critique gastronomique et vous irez voir ici ce que nous avons mangé. Toutefois, l'aspic d'asperges a été une trouvaille ingénieuse, l'accord des fèves et des morilles sur la langoustine était parfait, le bar ... rendait hommage à la saveur de ce poisson exquis (agrumes tous azimuths) et l'agneau issu de divers quartiers a succombé au charme oriental du ras-el-hanout et du cumin (ou fenouil?). Le dessert ravit tout-le-monde: une espèce de pelure de rhubarbe accueillait une crème à la verveine et quelques fraises.

 

Nous sommes restés "de l'Ouest" pour nos vins (Jurançon et Madiran) après que Sylvain nous eût proposé un très joli petit manseng des Côtes-de-Gascogne à l'apéritif, dont la fraîche acidité équilibrait le sucre résiduel. J'ai adoré ce vin délicat, subtil et sensuel. Voilà exactement la bouteille qu'il ne faut pas me confier: elle sera vide en une-deux-trois.

 

Bon anniversaire Thierry.

Merci à l'équipe, soudée et joviale, y compris notre comptatriote

qui sert les petits-déjeuners, très souriante de grand matin.

A la prochaine fois.

Cela me fait penser que je vais devoir

récupérer ma voiture chez le concessionnaire bientôt ... 

 

 

 

 

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