LE ROC BLANC FAIT PEAU NEUVE

Il y a encore du "taf"
Il y a encore du "taf"

 

 

 

 

 

On commence ce 

mois d'avril par

une bonne nouvelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne vais pas utiliser des ruses de Sioux - vous voyez l'allusion ? - pour vous annoncer que les branches noires du Roc Blanc ont été raccourcies: il fait peau neuve.

 

J'espère que c'est une bonne nouvelle pour la cuvée homonyme, mais c'en sera une plus dure à faire avaler à mes "bricoleurs", car le travail (nombre d'heures) passé sur ce site, ni les efforts déployés, ne seront jamais couverts par le modeste prix de vente d'une bouteille d'un "petit vin du sud". Toutefois, n'y allons pas par quate chemins - qui est un lieu-dit situé non loin de là - la cuvée Roc Blanc 2011 s'impose de plus en plus comme le meilleur assemblage jamais produit au domaine. C'est un peu ma fierté de pouvoir vous offrir - le mot est à peine exagéré - ce grand vin, expression ultime de ce terroir d'Estagel face à Montner.

 

Maintenant, regardez ce que la nature a fait en deux ans d'abandon relatif: les chênes verts ont poussé et la végétation adventice a commencé à reprendre ses droits, malgré la sécheresse. Par contre, comme la dernière fois que ce schiste a vu du désherbant chimique ce fut en 2007, on ne constate pas de repousse de l'inule. J'en ai arraché des milliers là-haut, en dix ans . C'est encore trop tôt pour voir le séneçon et je m'attends à trouver des ronces.

 

Premier objectif: un labour très superficiel dans tous les passages, afin de commencer à éliminer les graminées. Il est rendu difficile par la nature du sol lui-même: de gros blocs de schiste en fait, contre lesquels les ailettes s'abîment et les pointes de carrelet s'émoussent. Après un premier "tour", on y verra déjà plus clair. Je demanderai aussi à José d'aller plus profondément dans les allées, où je me moque pas mal des racines, pour éliminer tout ce qu'on peut à ce niveau-là. C'est autant d'eau de gagnée.

 

Je vous tiendrai au courant de l'évolution de ce site, car ceci constitue ma dernière tentative héroïque de la garder sous vigne. 

Lorsque Guido Jansegers - qui vient de prendre sa retraite après plus de 20 ans au Château Mansenoble (Moux, Corbières) - est venu me rendre visite pour la première fois en compagnie d'Herwig Van Hove, il m'avait conseillé de m'en débarrasser au plus vite. Et lorsque quiconque d'un peu sensé voit cette vigne, il me dit que je n'y récolte que l'engrais que j'y mets. Or, on ne met pas d'engrais! 

 

Il faut être insensé pour s'obstiner.

Mais, puisque c'est impossible, faisons-le! 

 

 

 

Write a comment

Comments: 1
  • #1

    Marc & Anne (Monday, 04 April 2016 21:35)

    Forza!