LE ROMAN DU ROSE

Ecco est mort, vive Ecco.
Ecco est mort, vive Ecco.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je pourrais vous écrire un ...

roman sur mon rosé,

Cuvée Roman, justement.

En son nom ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'ordinaire, nous achevons à la maison le restant des échantillons de dégustation. Hier soir, mangeant très "léger", j'ai ouvert une bouteille (de 50 cl, format que nous réservons à la restauration). 

 

Lorsque nous n'avons pas le plaisir de dîner en clientèle, où de recevoir des amis, Christine et moi avons résolu de ne cuisiner qu'un seul plat, occasionnellement précédé d'un potage (potée au chou, soupe au pois, garbure ... du léger, quoi), à partir du premier avril !

 

Pour fêter ce poisson, j'ai préparé hier un petit pavé de dos de cabillaud poché, quelques gambas grillées et des quartiers d'artichaut "tourné" revenus au beurre. J'ai lié ma sauce avec le "tomalley", cette pâte orangé (verte à la cuisson) qui n'est autre que l'hépato-pancréas du crustacé, et pas du tout son "corail" (= les oeufs) comme certains le disent improprement. 

Cette appellation, issue du mot tumale en dialecte de la Caraïbe, s'applique aussi à une préparation locale de ces bestioles. Attention toutefois, l'organe concentre plein de choses, y compris les toxiques et toxines que l'animal ingère. Or, c'est un coprophage et nécrophage. On sait que les tourteaux du port de Zeebrugge n'ont jamais été aussi savoureux qu'après le naufrage du Herald of Free Enterprise. Passons.

 

Le côté "iodé " (marin en fait) de ma sauce, l'amertume de l'artichaut, les notes "noisette" de la chair se sont mariés à merveille avec le rosé, sec comme une trique et gras en même temps. 

 

Merci Roman.

 

 

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