CHRISTINE ET MARC, AVEC LUC CHEZ LUC

Mamma mia, che bella questa pizza!
Mamma mia, che bella questa pizza!

 

 

 

 

 

 

 

L'étau se resserre autour d'Ille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous y avons trouvé un très bon restaurant vietnamien, d'une part, et deux des quatre tables que nous fréquentons à présent régulièrement à Perpignan y ont puisé leurs chefs. Nous avions rendu visite à Christophe mercredi soir (voir ICI) et c'est tout naturellement son compère Luc qui nous a servis hier soir. Ces deux-là sont potes depuis la primaire et notre pizzaiolo, très inventif, va faire tester toutes ses nouveautés et tous ses changements chez son ami étoilé.

 

Et ici intervient une de ces insertions qui tuent, une de ces digressions qui me caractérisent et en irritent plus d'un. Mon père, qui avait passé sa jeunesse dans la triste banlieue industrielle de la ville de Charleroi (Fontaine l'Evêque), a vécu une vague d'immigration importante en provenance du Mezzogiorno. Ces courageux Ritals, qui crevaient de faim chez eux, venaient offrir leurs bras et leurs poumons aux capitalistes wallons faisant tourner les charbonnages et les hauts-fourneaux. Par raillerie, sur les bancs de la communale, les petits Belges chantaient: "A qu'ils sont bons quand ils sont cuits, les macaronis / les macaronis". Cela n'a pas empêché  de lier de belles camaraderies et ensuite de réaliser une intégration parfaite de la communauté italienne au sein de la population indigène. 

 

Moi, je transposerais: "A quelles sont bonnes une fois testées, chez le macaronné"! 

 

Hier soir, Marc a choisi une de mes "classiques", celle aux anchois. Christine et moi avons jeté notre dévolu sur la recommandation du jour, une orgie de beau coulis de tomate, de pur extrait de bufflonne et de basilic odorant: la "Paestum". J'ai visité ce site archéologique à l'occasion du voyage scolaire organisé pendant l'avant-dernière année de mes études secondaires, celle qu'on appelait jadis "poésie". "Oh, bouffon, on dit cinquième, main'nant, grave trop!"

Et le pur primitivo en droite ligne de Salento nous a conquis aussi.

Pas un mot sur le tiramisu maison: mon diabétologue me prive de dessert. Mais je ne suis guère obéissant.

 

Merci pour la compagnie et merci à Luc pour sa "bonne pâte",

servie avec gentillesse par ... les filles de la maison.

 

 

 

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