ENTRE LOZERE ET AVEYRON

Neige de mars, moteur en marche ... dit le dicton  (ah oui ?)
Neige de mars, moteur en marche ... dit le dicton (ah oui ?)

 

 

 

 

Les Majoliens

étaient en virée et

la neige 

au rendez-vous.

 

 

 

 

 

 

Vous connaissez notre penchant pour cette marche occitane à la marge de l'Auvergne: le massif de l'Aubrac, partagé entre la Lozère, l'Aveyron et même un petit bout du Cantal méridional. Les paysages y sont somptueux, les gens sont vrais, la gastronomie omniprésente et sans artifice. Nous y entretenons une clientèle disparate et dispersée, variable au fil des saisons et qui se caractérise avant tout par un point commun: la qualité des produits travaillés. Or, c'est surtout cela que nous recherchons.

 

Samedi dernier, nous sommes allés livrer du vin pour les amis du Dilaver de ce blog, qui nous a hébergés chez lui à Marvejols. Il nous a fait découvrir une bien curieuse auberge des environs, où on s'installe devant une énorme cheminée ouverte pour des plats roboratifs et une carte de vin courte mais bien sentie. Vous avez lu ICI que l'étape précédente, à l'Atelier du Goût, valait le détour et constituait un endroit idéal pour se restaurer le long de l'A75.

 

Nous en avons ensuite profité pour aller proposer une méga-dégustation à des restaurateurs de Laguiole que je connais depuis 1999; mais chuuut, il n'y a plus d'ours sur l'Aubrac! Et voilà par contre le paysage qui s'offre à vous entre les deux départements, du côté d'Aubrac, la dômerie templière, et de Nasbinals avec sa magnifique église romane.

Me gustan las praderas nevadas, me gustas tu! 

 

Enfin, au retour, c'est chez le très industrieux - il n'arrête jamais une seconde, cet homme - M. Ramondenc que nous avons pris le lunch: parfait en tout point comme d'habitude. C'est Christine qui avait eu le nez creux, il y a bien 5-6 ans, en dégotant cet ancien moulin, forcément au bord de la rivière, en contrebas de Compeyre (près de la Millau à José). Madame est artiste-peintre et décore les menus et les murs de ses oeuvres. Didier, le patron, est un connaisseur en bons vins - ce qui nous a aidés - doublé d'un pâtissier de métier. Sa cuisine est très savoureuse et il sait choisir ses produits. Les desserts sont quant à eux surperlatifs. Après cela, il ne vous reste qu'à occuper la piscine. Celle-ci n'est pas énorme mais possède un charme fou ... quand le soleil est de la partie. Nous y avions fait une étape pleine d'attraits il y a quelques années.

 

Voilà comment on joint l'utile à l'agréable en un week-end:

une visite amicale, deux livraisons importantes,

une dégustation à gros potentiel,

trois bons repas et deux contacts en clientèle.

Cela vaut bien un "gros plein" de carburant! 

 

 

 

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