"Quand j'étais petit",
ma grand-mère
les commandait
en Provence.
Le brin de mimosa, cultivé sur les hauteurs de Menton, arrivait en "Caravelle" à Melsbroek, comme s'appelait alors l'aéroport de Bruxelles. Cela avait un coût. Si je me souviens bien, c'était fin janvier - début février.
Ici, les mimosas poussent partout dans la nature. Généralement, on observe deux périodes de floraison: une partie précoce (de la fin janvier à la mi-mars) et une autre un mois plus tard. Je suppose qu'il s'agit de deux variétées légèrement différentes.
Cette année, les premières fleurs sont apparues avant la Noël dans les coins les mieux exposés et actuellement il y en a partout. Sans être réellement "allergique", je sais que j'ai le souffle un peu plus court quand le vent secoue leur pollen.
José, mon collaborateur, a taillé quelques-unes de ses vignes précoces dans la plaine aujourd'hui. Il prétend avoir rencontré
par-ci par-là quelques petites ... feuilles! Chez moi, le site de Majou à la limite avec Calce et le site de Fourtou sont terminés, à l'exception de deux rangées envahies par les genêts, un peu négligées l'an passé et où il faudra se battre pour les éliminer.
Après, nous reprendrons sérieusement le vieux carignan (1950) du Rec d'en Cruels et le macabeu que j'y ai aussi.
Ensuite ... le Roc blanc, énorme chantier cette année puisque j'ai décidé de ne PAS l'abandonner, malgré son rendement ridiculement bas. J'espère que cet effort vaudra la peine.
Nous laisserons les vignes de Saint-Paul de Fenouillet pour le mois de mars.
Il ne faudra pas déborder cette année,
car je crains bien que tout ne débourre très très vite.
Suspense!
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Michel (Tuesday, 09 February 2016 11:11)
Bravo pour le Roc Blanc et... courage!!!