2016: THEN, THERE WERE THREE

Juillet 1995
Juillet 1995

 

 

 

 

 

 

 

On commence 2016

du bon pied

mais ... malade .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les yeux sont rouges, j'ai sommeil tout le temps, le  joli circuit d'hier dans le Termenès et la passionnante visite du quartier

Saint-Jacques à Perpignan de ce midi m'ont éreinté. Je poursuis la symptomatologie à l'intention des rebouteux parmi mes lecteurs: joues en feu, conjonctives sèches et douloureuses, crampes intermittentes dans les quadriceps, tuméfaction des deux épiphyses distales des premiers métatarsiens (PAS la goutte) et douleurs musculaires diffuses dans les 2 pieds, dyspnée d'effort modérée, petite toux productive et nécessité d'avoir recours à de l'isopéramide pour pouvoir quitter le domicile de manière sereine. Je n'arrive pas à abaisser mes glycémies sous les 200 mg/dl. Je pense que Monsieur CMV connaît un petit sursaut d'activité. 

 

Pas grave: le message venant de mon gourbi et adressé à tout le fourbi, c'est: Meilleurs Voeux à Johan, Loïc et Virginie,

par ordre d'apparition à l'écran de la vie.

 

Le "grand" est loin. Je ne pense pas l'avoir croisé autrement que sur le "skype" de sa mère durant ces 12 derniers mois. Ce n'est pas important en soi. Ce que je sais de lui me réconforte: il a trouvé une âme soeur et de quoi remplir sa vie, de manière manifestement très satisfaisante. Cela ne veut pas dire que toutes les difficultés de l'existence ont disparu mais il a assuré l'essentiel. Je sais aussi bien que lui que c'est cela qui compte. Le reste se met en place avec le temps: pas tout seul, mais avec le temps, pourvu qu'on aide un peu le cours des choses. Il semblerait que Megan et lui filent vers des célébrations d'un autre âge au début 2017. En dehors de l'établissement d'un passeport, il me faudra régler pas mal de choses d'ici-là. Moi qui croyais ne plus jamais avoir besoin de ce genre de document absurde dans ma vie! 

 

Le "petit", lui, je l'ai vu beaucoup plus que par le passé. Il est venu nous rendre visite ici au printemps et nous avons fait un séjour agréable du côté du Verdon. J'ai même découvert son appartement en périphérie bruxelloise. On a l'impression que ... Stefke a aplani pour lui, et depuis pas mal de temps, les rares difficultés de l'existence. Keep the aspidistra flying, vous deux, sauf que le tableau décrit par Orwell n'offre pas le plénitude et la sérénité que vous en obtenez. Tout ne dépend pas des plantes vertes, donc! 

 

Et la "Loute", je m'arrange pour la rencontrer chaque fois que je passe en Belgique. Je n'ai jamais vu un être humain évoluer autant en douze mois. Oh, elle avait connu plein de mutations par le passé, du genre "Hey, hey, hey, hey, it's the DNA, that made me this way", vous connaissez la chanson. Oui, on savait comment tu te sentais, ma fille. Mais là, elle a assemblé toute seule les pièces d'un puzzle, qu'elle défera et modifiera sans doute encore un peu à la marge, mais qui semble la combler. Moi, il m'enchante au-delà de toute expression.

 

Qu'est-ce que je souhaite, à titre personnel, et qu'est-ce que je leur souhaite, à eux?

Qu'ils continuent sur leur lancée, dans la même voix, de la même manière.

Le but d'une éducation est - paraît-il - d'arriver à ce que les enfants n'aient plus besoin de vous.

J'y ai réussi au-delà de toute expression: je ne peux vraiment plus leur sevir à rien. Pourtant, ce qu'ils sont devenus, et dont je suis à la fois fier et heureux (deux sentiments très différents), j'ai l'impression d'y avoir participé, avec leurs mères.

 

Cette photo au pied de Perrières date de vingt ans en arrière. Je ne verrai donc plus une évolution aussi longue et c'est sans importance (pour moi). Ils figurent sur nos étiquettes et ils sont inscrits tout au fond de mon coeur. Tant que ce connard battra, il s'agira d'une photo de félicité.

 

Mes chers compatriotes,

vive Johan, vive Loïc et vive Virginie:

ébriété, lubricité, choucroute.

 

 

 

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