Hier, dans les rues
de Narbonne
Après avoir ramené le Tonton à La Franqui, la Nativité passée, nous sommes allés nous dégourdir les jambes en divaguant
dans Narbonne.
Et c'est aussi une bande de dégourdis que nous avons croisée. S'agissait-il d'un bizutage, d'un enterrement de vie de garçon ou de toute autre facétie, toujours est-il que quatre ou cinq copains en vareuse fluo accompagnaient leur pote vêtu d'un bleu de chauffe et arborant en plein centre des aines une quille jaune canari, strappée comme un sexe déviant. Accessoire utile, un deck-tennis, anneau en plastique bleu ciel, faisait partie de la pinoplie ... euh, de la panoplie.
Ils accostèrent, assez loin de Nîmes tout de même et au milieu d'une foule clairsemée, sans doute paradoxalement éclaircie par ce temps de grisaille, une paire de charmantes passantes sans souci (!). Ils leur proposèrent un jeu divertissant: notre quidam s'allongea à même le sol, offrant ainsi au peuple son appendice protubérant, tel un Priape post-moderne, et suggéra qu'on lui glissât, d'un jet bien tempéré ou par tout autre artifice, l'anneau sur la protubérance.
Et les mignonnnes de s'exécuter: Nikon en fut le témoin privilégié.
L'histoire dont je vous offre la chronique s'est terminée
par une tentative couronnée de succès et ...
un baiser en récompense.
PS: notez la subtilité grammaticale: toute autre facétie où toute prend le "e" et tout autre artifice qui ne le prend pas.
Vous avez dix minutes pour justifier, avec l'aide du Grevisse ou de ... tout autre manuel ad hoc.
Write a comment