SAGA D'UN ANNIV. (CHAP. 3)

Buvez, mangez, dormez ... et faisons feu qui dure
Buvez, mangez, dormez ... et faisons feu qui dure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous l'avez compris,

l'anniversaire de Christine

a consisté à ... aller manger,

voir sa fille,

sortir dans la nature,

et à ... aller manger 

et avoir bien chaud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le "vrai" repas d'anniversaire, dont vous avez déjà vu le dessert, fera l'objet d'une chronique séparée. A l'automne 2013, je vous avais parlé d'une chambre d'hôtes très sympathique, chez Mireille et Polo, à la Fauterie entre Saint-Péray et La Mastre. C'est là que nous avons à nouveau atterri vers 18 heures, au jour "J". Un Godin Colonial vertical ronronnait joyeusement à notre arrivée. La paroi du fond de la chambre se trouve à même le granit cévenol et renvoie bien la chaleur, tandis que la roche assure un minimum d'humidité ambiante. Le lit, à baldaquin, est tendu de rouge, et je portais un chandail assorti. Quelle organisation! 

 

L'apéritif, pris avec enthousiasme et avec ce couple adorable, nous permit de faire le point sur les petits potins, heureux et malheureux, de l'année écoulée. C'est drôle, ça*.

 

Toute leur famille, adoptive ou "naturelle", évolue dans un sens qui doit les combler et c'est plaisir de revivre un peu la chanson de Maxime Leforestier, du genre: "... nous dire des nouvelles, d'un qui reviendra, dans un an ou deux. Puisqu'il est heureux, on s'endormira ...". Ici, point de maison bleue mais bien un cochon vietnamien (et deux autres à l'engrais) adossé à la colline. 

 

Lors de notre retour, exempt de brume, heureusement, c'est une "grosse bûche" que la jubilaire enfourna dans l'orifice accueillant du poële et elle nous dura la nuit, jusqu'au matin, nous offrant même un dernier rougeoiement au moment où Chantecler nous gratifia de son premier cocorico. Là-haut, c'est le chêne vert qui fournit le combustible, une des meilleures essences pour cet usage.

 

Le petit-déj. - car ce qui se passe entretemps ne regarde que les psychiatres - nous offrit une roulade à la confiote, dont la belle couleur jaune de la génoise, ni safranée ni teintée au curcuma, doit tout aux oeufs du cru. Et le pain de seigle, sorti tout chaud de la cuisinière à bois, couplée à un grand réservoir d'eau qui chauffe une partie de l'habitation, fit fondre en une-deux-trois le beurre des tartines: slurp! 

 

Au matin, Paul était déjà parti. J'avais pris soin de ne pas coincer la C3 sur la terrasse d'arrivée, car le pick-up y tient à peine. Après avoir remercié Mireille, j'ai efectué un habile demi-tour (vroum-vroum) et nous sommes parti vers la Tarentaise.

 

A la prochaine fois.

 

 

*: on connaît tous ... felix potin

 

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