DIFFAMATION, CONNAIS PAS

Liberté, j'ai écris ton nom ....  mais je ne peux pas le prononcer
Liberté, j'ai écris ton nom .... mais je ne peux pas le prononcer

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans mon éthique,

on peut TOUT dire

et rire de TOUT.

Mais on doit faire

très attention 

à ses actes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux faits divers semblent similaires. Ils ne le sont pas.

 

Un restaurateur, apprécié de ses collègues, membre des Toques Blanches, très médiatisé en plus, et qui travaille surtout le produit frais et parfois du bio, s'est fait critiquer (pas insulter) il y a quelques mois par un mauvais coucheur, dans un blog. Le contenu exact des reproches est pour moi sans importance.

 

Cela a soulevé une vive émotion et j'ai moi-même défendu le disciple de Carême, avec qui je ne suis pourtant pas lié personnellement et dont les opinions politiques diffèrent souvent de mes vues. Bien sûr, je vends du vin dans la restauration, mais très peu dans notre département et pas à ce restaurant-là, pour être précis. Il ne s'agit donc pas de ma part de fayotage. Non, je  n'aime pas que l'on critique systématiquement - c'est la mode - les cuisiniers et surtout pas "à chaud", souvent en ayant pris une photo à table (avec un portable, généralement), au sortir de la salle et sans se donner le temps de la réflexion.

 

En outre, au fil du temps, bon nombre de chefs sont devenus des copains, peut-être même des amis pour certains. Et ma fille fréquente une école hôtelière. Et je suis un GOURMAND. Vous m'avez compris, je suis biaisé: plutôt favorable aux restaurateurs et contre les censeurs. Pour terminer, les critiques gastronomiques professionnels me gonflent. Ce sont des parasites de la profession.

 

Devant un billet négatif - injuste ou pas - je trouve que tout professionnel doit EXIGER un droit de réponse, libre et largement diffusé, ou alors il doit "laisser pisser". Il faudrait une procédure rapide et sans frais pour l'obtenir automatiquement dès que les faits sont avérés. Mais la profession (le lobby) des avocats ne l'entend pas de cette oreille. Il faut passer par un dépôt de plainte et un tribunal, donc des plaidoiries, donc des honoraires pour ces messieurs. Bien souvent, on exige en plus des "dommages et intérêts", le prix à payer pour sa liberté d'expression en somme.

 

Attention ne  vous méprenez pas, la profession d'avocat possède un côté noble, et même plusieurs. Tout inculpé a le droit d'être défendu, et du mieux possible. Et beaucoup de tractations commerciales ont besoin des avocats d'affaires pour éviter certains pièges et tromperies. Mon ire s'adresse à toute la partie de cette corporation qui ne tire ses revenus que des tracasseries et qui a tout intérêt à envenimer et à faire traîner les choses: divorces, querelles de voisinage, litiges médicaux et diffamation.


Je sais que la loi pense le contraire, mais, pour moi, la diffamation n'existe pas. On peut TOUT dire.

Cette notion est une protection des riches contre les petits: les premiers se paieront toujours un défenseur plus habile, ou mieux en cour. 

 

Revenons à notre cas. Le tribunal a statué et le cuisinier a "gagné". 

 

En soi, qu'on ait décidé que le dîneur insatisfaisait avait tort me fait plaisir. Je trouve normal qu'un communiqué expliquant pourquoi paraisse. Mais qu'il y ait une amende et un dédommagement à payer me paraît absurde. C'est la prime au "sois content ou ferme ta gueule" et de cela, je n'en veux pas.


Le deuxième cas est celui d'un billet qui était paru AVANT MÊME l'ouverture d'un autre restaurant. Ici, il ne s'agit plus de la liberté d'expression mais de la volonté délibérée de nuire. Le client ne pouvait en aucun cas exprimer du mécontentement, puisqu'il n'y avait jamais mangé. C'est du mensonge, de la mauvais foi caractérisée et une attaque inique contre le gagne-pain de quelqu'un.

 

J'espère que vous saississez la nuance.

Dans le cas contraire, je n'insinue pas que vous êtes "limités",

cela voudrait dire que je n'ai pas su m'expliquer.

 

 

 


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