04. December 2015

CHEZ UN GRAND CHEF

Mon frère sur le lieu

où il a recouvré la santé.

Le Thierry de ce blog a connu des problèmes de santé il y a un an et demi. J'ai très vite incriminé une modification de traitement pharmacologique - ce qui s'est avéré par la suite - mais un régime alimentaire trop sévère avait contribué au tableau. Dès sa remise sur pied, il avait fait une apparition salutaire à la table de mon ami Saburo Inada.

Le chef qui a le sens des formules m'avait envoyé un mail lapidaire: "Quand il est arrivé, pas bonne mine. A son départ: très bonne mine"!

Pour remercier ma logeuse - qui se trouve être mon ex-femme aussi - de m'avoir hébergé une fois de plus avec gentillesse, j'ai convié Thierry, dont elle fut la condisciple et la consoeur, notre fils cadet et elle-même à aller prendre le lunch au restaurant INADA.

Je fus jadis un collaborateur du quatrième Reich, la société Bayer Pharma, qui possédait des bureaux - dont le mien - à l'avenue Louise. Tout le monde commet des erreurs de jeunesse.

Mais à quelque chose, malheur est bon car le susnommé Inada tenait table ouverte à la place Loix et son lunch (380 FB à l'époque, moins de 10 euros) constituait certainement la meilleure affaire de tout Bruxelles. Mon ami Xavier et moi-même alourdissions un peu l'addition au travers du poste "boissons" mais l'argent des actionnaires du géant de Leverkusen nous permettait quand même de lui rendre visite assez régulièrement. Ainsi est née une amitié de 25 ans à présent.

Chaque fois que je le peux - temps et Crédit Agricole - je vais satisfaire mon bedon d'un glouton gueuleton chez ce Nippon si bon.

Tiens, mardi midi on a eu droit à des oeufs brouillés aux champignons, et la garniture forestière s'agrémentait de deux variétés japonaises que je ne connaissais pas. En outre, l'appareil était crémeux et velouté à souhait. Ensuite, c'est un pavé de sébaste aux petits légumes, posé sur une crème de crevettes, qui a accompagné le Montlouis de F. Breton. Slurp et reslurp.