LES VINS REBELLES, DEUXIEME APPEL




Venez nous voir ! 






Je viens d'avoir une très longue conversation téléphonique avec le créateur et l'animateur de ce salon: Patrick Böttcher.

Cela m'a permis de déceler, sous sa passion du vin et de la vie, une des autres raisons de son engagement presque surhumain dans ce projet.


Ma famille - je veux dire feu mon père, ma mère et mon frère - sont de bons patriotes. Le premier cité a fini lieutenant-colonel de réserve au service médical, le dernier s'est arrêté (pour raisons de santé) au grade de capitaine ou commandant réserviste, et ma mère a été plusieurs fois "dame d'honneur" de la de Mora y Aragon, l'accompagnant lors de cérémonies ayant trait à l'ophtalmologie.


Moi, je suis un paria. Lorsque mon club avait remporté le "Prix du Roi" - et j'avais pourtant contribué honorablement à la victoire - je n'ai pas souhaité me rendre à la cérémonie de remise des prix au palais. La monarchie, même constitutionnelle, me paraît un reliquat de l'Ancien Régime.


Donc, j'ai du mal à appeler le stade du Heysel par son nom actuel. L'homme qui s'est opposé par tous les moyens à la libéralisation de l'avortement dans de bonnes conditions ne mérite pas de passer à la postérité, ni non plus celui qui, vexé par le discours de Patrice Lumumba aux premiers temps de l'indépendance de son pays, a donné mission à Davignon et à quelques officers de l'armée belge de le faire assassiner par les Katangais, alors qu'il était leur prisonnier.


Mais pour Patrick, l'enjeu est tout autre: fidèle supporter de l'Union Saint-Gilloise, un club de football à gros enraciment populaire de la capitale belge, qui évolue au sub-top, il sait que le RSCA, lisez "Anderlecht", n'est pas encore totalement en selle pour évoluer sur cette pelouse. Il verrait bien les "jaune et bleu" détrôner les "maufes" et quitter le Parc Duden, sorte de migrants du sport. Voilà pourquoi il occupe le terrain et y organise son salon, notre salon.


Plus sérieusement, il m'a fait un cadeau somptueux: je serai le binôme de mon amie Agnès Henry en partageant le même espace au salon. Je pense que ma carrière viticole a pris réellement naissance au pied du Castellet: au Plan-du-Castellet d'abord, chez Achille Pascal (Domaine le Galantin) et puis chez elle, au Brûlat-du-Castellet (Domaine de la Tour du Bon). Elle a mis le pied à l'étrier de la célébrité à Thierry Puzelat d'abord, et à Antoine Poupeneau ensuite. Ensuite, c'est toute seule comme une grande qu'elle tourne et retourne sans cesse son approche de ce fabuleux terroir, de ces magnifiques grenaches et mourvèdres: Agnès, le derviche tourneur du Bandol. Elle est toujours en quête, toujours en questionnement, toujours inquiète, sous l'oeil amusé et serein de son mari ... qui travaille ailleurs.

Sûr que cela va m'attirer du monde! 



Viendrez nous voir, n'hésitez pas, viendrez! 



PS: je compte vous montrer un large échantillonnage de ma gamme, sous la forme de plusieurs millésimes de la Cuvée Majou,

       ainsi que quelques autres goodies. Mais il se peut que je change encore d'avis.

       Par contre, je ne ferai pas de vente sur place. La liste de mes importateurs sera disponible.



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