LA VIE REPREND

Gaja "tout court", Barbaresco 1990
Gaja "tout court", Barbaresco 1990

 

 

 

 

 

 

Malgré deux excellents

"shoots" venant  de Colombie,

car j'achète mon café

chez le torréfacteur

de la bientôt totalement défunte

rue des Augustins, 

et c'est cette variété-là

que notre macchina

percole le mieux pour

un petit noir matinal, 

j'ai eu du mal à

télécharger mes photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai passé une excellente nuit et mon premier souci, vers 6 h 30' ce matin, fut de descendre "sentir" mon rosé, pour me faire une idée de sa température. En effet, nous sommes à court et je voudrais que la FML (fermentation malo-lactique) se déroule au plus vite, afin de pouvoir le mettre au propre, et ensuite profiter des premiers froids dans la cave pour aider le serpentin et lui faire "tomber son tartre". Donc, j'ensemence cette couleur en bactéries lactiques, n'en déplaise aux puristes à la con. Plutôt que me farcir du Leuconostoc ou n'importe quel Pediococcus de m ...e, je préfère que mon acide lactique ne s'accompagne pas de volatile. En effet, comme nous ne resulfitons pas, même le rosé, il faut que le milieu soit stable pour ma mise, très tôt en 2016. 

 

Ensuite, malgré mes insistances, la boîte à pixels a refusé obstinément de passer ses bits à l'ordinateur. Vous l'avez compris, j'avais oublié de connecter le cable USB. C'est ça, vieillir.

 

Hier, nous avons fait un sort à mon ultime flacon made by Gaja. L'homme des Langhe ne m'emballe pas comme personnalité. Je l'ai rencontré plusieurs fois, dans les années '80 et '90. Je pense qu'il a gardé d'Alba et de Montpellier, où il a appris l'oenologie, ce qu'il fallait pour propulser le Barbaresco là où il est. Mais c'est surtout son école de commerce turinoise qui a dû le marquer. Dame, la Lombardie n'est pas loin. 

 

Ce 1990 offre à présent des tannins costauds mais arrondis, un alcool "solide" et un bouquet de ... vieux bourgogne (minuscule par métonymie). Il m'a fait le coup de "hops, je suis orangé et puis hops, on me carafe et je redeviens carmin". Comme d'hab', quoi. Christine a dit: "C'est un vieux vin" et ma mère a renchéri: "de Bourgogne". Marrant, non? Anyway, on a torché le flacon - surtout moi - à grands coups de verres très évasés, ceux que j'emploie pour les pommards, les hermitages, les vins du Dão.

 

A l'époque, j'avais acquis ces bouteilles auprès d'un Transalpin à la réputation aussi sulfureuse que l'homme de Martini-Rossi, pour passé 1.000 fb (40 euros). Il va de soi que mes finances de nouveau pauvre ne me feraient plus commettre cet écart à présent mais Sic transit pecunia Lucky

 

Nous avons bien aimé, et c'est cela qui compte.

 

 

 

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