UNE IMAGE ANGELIQUE

Sous le déclencheur de M. Domb (pas de Photoshop pour le bide)
Sous le déclencheur de M. Domb (pas de Photoshop pour le bide)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... pour un texte

qui l'est un peu moins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je manie FB avec de plus en plus de prudence, et de délectation dans mes débordements.

Comme je "poste" quasiment tous mes billets de blog sur ce média, j'en choisis quelquefois qui permettent aux "likeurs" compulsifs de liker. Plus c'est mièvre, plus c'est politiquement correct et plus ça plaît, même auprès de mes amis, mes proches et beaucoup de gens que j'aime énormément. Or, je ne suis pas un bisounours moi-même.

 

Je me suis fait vouer au Gémonies par la communauté toute entière des enseignants paresseux (une tautologie). Je me suis fait allumer par la cohorte des gouines féministo-castratrices. Je me suis fait détruire par le clan des libres-penseurs intolérants et prosélytes (une évidence). Je me fais torcher par la gauche prout-prout unifiée. La ligue contre le diabète m'abhorre. La synagogue me trouve pro-palestinien. Les opprimés de Gaza estiment que je suis un affreux suppot du complot judéo-capitaliste ...

 

J'arrête là la liste. A être un provocateur, on n'en est pas moins homme ... et honnête homme je crois.

Vous savez que je défends pourtant la plupart de ces tendances, à quelques réserves près.

 

Vous avez compris que FB consiste à émettre en phrases courtes et lapidaires des opinions pourtant complexes et nuancées, qui seront toujours mal comprises, mal interprétées et critiquées sévèrement par une majorité d'amputés du cortex, des imbéciles en fait. Je fais partie du nombre, à n'en pas douter.

 

Oh, cela fait à présent plusieurs jours qu'on ne m'a pas incendié. J'ai pris une bonne résolution: je n'interviendrai plus que sur le mur de gens que je connais bien, ou alors simplement pour un commentaire banal, du genre "Super!", ou encore "Comme tu es belle!", voire encore "Good luck", "Mazel tov", "çok gözel", "guapa!" ...

 

Une seule exception; les amis de Steiner. Là, ils me sont trop sympathiques pour que je les laisse en paix. Je bois presque chaque semaine au moins un vin EXCELLENT qui se réclame de ce mode de marketing, et je me régale dans ces circonstances. Et je lis presque chaque jour des affirmations crétines illustrant la profondeur de cette doctrine. Je me régale encore plus de leur ineptie ou alors je ris dans ma barbe de la duplicité, de la rouerie de leurs auteurs.

Porter la mauvaise foi à ce niveau d'excellence, cela mérite un Prix Nobel.

 

Vive les astres souverains.

Vive le merchandising anthroposophique. 

 

Mais, par dessus tout: vive le BON VIN ! 

 

 

 

Write a comment

Comments: 0