AVEC LE MAÎTRE DE PAO

Gisèle - notre hôtesse - à l'extrême gauche sur la photo et Michel, rénovateur et factotum d'élite des lieux, à droite
Gisèle - notre hôtesse - à l'extrême gauche sur la photo et Michel, rénovateur et factotum d'élite des lieux, à droite



Vous pensez bien

qu'une visite

en pays d'Ariège

avec mon ami Yves

passerait par une table

du Couserans.






Après avoir quitté les Magdaléniens et avant d'aller nous asseoir - merci encore Yves - devant les créations de Pao Magny, nous sommes allés prendre possession des chambres à la "Maison du Parc" de Lacave. Cette belle demeure ayant appartenu à la famille de la "Chaux Tambour", on en reparlera, a été reprise par Michel Caujolle en 1995.


C'est surtout après 1997 et les années qui suivirent que sa compagne Gisèle et lui décidèrent de "mettre la gomme" pour la rénover. Elle travaille encore - à l'Education Nationale - mais lui a profité de sa retraite de prof. d'histoire et enfin de proviseur pour tout fignoler jusque dans les moindres détails. Nous y faisons d'autant plus volontiers halte, qu'au-delà de la beauté parfaite des pièces d'habitation ayant pris le règne de Napoléon comme cadre de référence, le petit-déjeuner est parfait et l'accueil exceptionnel. Normal, c'est un oenophile qui vous reçoit.


Le féru d'histoire et de beaux lieux qui sommeille en Yves eut tôt fait de se réveiller, malgré la perspective du repas qui nous attendait. Et l'histoire (encore elle) ne s'arrête pas là. M. le proviseur Caujolle eut comme élève un certain Pao Magny, élément fort turbulent du lycée professionnel avant d'aller faire ses classes dans les meilleures cuisines de France et dans la partie pâtisserie de Colomiers et de devenir la chef réputé d'aujour'hui, malgré son jeune âge. Il faut bien dire qu'il fut le plus jeune étoilé de France au moment où les hasards de la vie le propulsèrent en Numéro 1 au piano du Castrum. Il avait à peine 22 ans. A présent, c'est aux côtés de sa charmante épouse, cuisinière elle aussi, qu'il concocte ses délices, de l'autre côté du comptoir de la nouvelle "cuisine ouverte". Yves nous a entraînés à sa suite dans une menu composite - il n'a pas dû insister trop - et ... je ne suis pas chroniqueur gastronomique, vous le savez. Toutefois, au moment du poisson, nous, les quatre convives, avions indépendamment arrêté notre choix sur la rascasse, proposée en suggestion du jour. Ce poisson, généralement retenu pour les bouillabaisses et autres parillades, n'est que trop rarement proposé seul. Ici, les darnes servies, bien épaisses, provenaient d'un gros spécimen: rissolées sur la peau et finies au four, leur chair restait ferme et onctueuse à la fois, préservant toute sa saveur. On se situe à mi-chemin entre un cabillaud de la Baltique et du mérou. Extrêmement réussi.


Le reste du repas présenta un lien plus direct avec l'Ariège (nous avons même dégusté des oronges), mais cet habitant des côtes rocheuses de la Méditerranée nous a enchantés.


Heureusement, ce n'est que vers neuf heures trente le lendemain qu'on nous attendait pour le succulent petit-déjeuner dont les suites durèrent jusqu'à notre départ, passé midi! 


Merci à Yves de son invitation,

merci au chef et à sa femme pour ce repas tout en finesse et en nuances

et merci à Michel et Gisèle de leur gentillesse.

Quant à Lisa, bon courage pour la rentrée! 



Write a comment

Comments: 0