Martine Noguera (et sa fille?)
nous vend depuis 3 jeudis
le poisson local qu'elle achète
aux collègues de son mari,
à leur retour à quai.
Pour ce qu'elle appelle "les filets",
càd le poisson de l'Atlantique
proposé nettoyé, elle se fournit
chez un grossiste.
J'ai sympathisé avec cette Nouvelloise dont le thon rouge m'avait régalé il y a quinze jours.
J'avais - nondedju' de Nom de Dieu - à nouveau oublié la tenue de ce marché du jeudi et c'est en me rendant à la boîte-à-lettres du bureau de poste que le brouhaha inhabituel sur la Place de la République a attiré mon attention.
Regardez le spectacle qui s'offre à présent aux yeux des Corneillanais aventureux: ICI.
Du coup, j'ai racheté un peu de poisson: du saumon écossais label rouge. Il est "label rouge" depuis 1992, qu'on croie ou non à cette certification française axée sur des critères de qualité; et il est "IGP" depuis 2004. Là, théoriquement, c'est la provenance qui est garantie. Deux darnes finiront sur leur peau et à la sauteuse ce soir.
Notre épicier, Jean-Louis, a l'intelligence de garder son magasin ouvert le jeudi et je pense que l'animation relative qui règne peut faire du bien à son chiffre d'affaires.
Qui vivra verra.
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Boucabeille (Friday, 14 August 2015 14:37)
Cher Luc, te voilà en embuscade des allers et venues entre la placette et l'Eglise. A voir avec Madame La Maire, tu pourrais synthétiser tes observations et en faire un billet essentiel dans le journal communal, un genre d'éditorial, exercice très à la mode dans un monde où tout le monde se prend à penser. Mais Je note avec intérêt que pour ta part tu retiens tes pensées et que et ton approche du marché du village est toute phénoménologique. Cette prudente description des phénomènes génère une attente chez le lecteur. Et nous attendons - avec toi me semblet-t-il - un peu inquiets, ce qui pourrait bien se passer dans les billets suivants ! et c'est bien pour cela que, pris dans un appel d'ai, je me retrouve en pleine mise en bouteilles ( c'est fou n'aije pas mieux à faire!) à te lancer une réponse qui je l'espère viendra t'arracher à la fixation longue des étals dans laquelle tu semble plongé, mais également stimuler ton approche poetique d'un village du Riberal au XXIeme siècle. Après le célèbre Montaillou village occitan, Corneilla village ?
Luc Charlier (Friday, 14 August 2015 20:14)
"Himmel"! Je veux dire "Ciel!". Un financier averti qui écrit, et bien, ça m'espante.
Malheureusement, je ne pratique que très mal le catalan - alors que je le reçois 5/5.
J'ai bien peur que mon français, un peu ampulé, ne fasse guère mouche dans le terroir local. Lors des "fêtes des vendanges", pour lesquelles je m'étais investi au début, on m'a vite fait comprendre qu'un intello qui manie bien le français n'avait pas sa place en ovalie de droite traditionnelle, version FDSEA. Hasta Siempre et vive les Draks, la bidoche à Guasch et le grand orient. La seule alternative étant le clientélisme version Conseil Général et le label Sud de France, je suis pris entre deux feux. Soit le POUM soit le phalangisme. Merde alors, moi je suis plutôt "brigades internationales".