MAJOU AU "TEMPLE DES DELICES"

Le chef de tous les points de restauration du parc: Eric Bigonville (et LC)
Le chef de tous les points de restauration du parc: Eric Bigonville (et LC)







Vous savez que

le jardin Pairi-Daiza

constitue, avec le restaurant 

de mon ami Inada,

le seul endroit en Belgique 

où vous pourrez boire

les trois couleurs de vin

de la Coume Majou ... 

enfin, quand je dispose d'assez 

de rosé et de blanc

pour les fournir.










Je suis d'ailleurs très gêné de mon incapacité à livrer, quand cela se produit.


L'autre jour Hahao avait grand soif mais ce sont les soigneurs, Tania en tête, qui ont terminé avant la réouverture du printemps dernier le stock que j'avais mis à la disposition des deux ursidés. J'entendais ainsi aider à l'hibernation. Mon vin est très peu sulfité et léger. Les soigneurs asiatiques, qui sont souvent des acétyleurs lents, l'apprécient d'autant plus ... avec modération bien entendu. Moi, en revanche, je ne goûte que modérément la bière de bambou.


Plus sérieusement, Eric Domb est lui-même amateur de notre cuvée l'Eglise 2008, très solaire, et le millésime 2007, plus fin et mieux adapté aux mets de l'endroit, figure à la carte du "Temple des Délices". J'ai profité de la visite de samedi pour aller saluer le chef, Eric Bigonville. Il dirige la cuisine de ce restaurant, mais aussi celle de la brasserie et bientôt de ... surprise! Il nous a fait goûter une nouvelle création, réalisée avec ses conseillers de l'Asie du Sud-est, à base de ... méduse. Je pensais qu'il s'agissait d'un chou cuisiné croquant, ayant déjà mangé des holoturies mais jamais de ce genre de cnidaires. C'est délicieux, avec un assaisonnement relevé mais pas hot


En fait, je voulais aussi qu'il tâte de la Cuvée Majou 2006, parfaitement à boire à présent et qui ferait un ajout de qualité à la carte du parc. En effet, tant sur le canard du "Temple" (plus fin que les marchands du même lieu), que sur les recettes à la bière de Cambron préparées pour la partie "brasserie" (forcément), ou sur les belles pièces de boeuf, ce rouge puissant et soyeux à la fois ferait assurément des heureux.


Mais j'avais aussi une mission gastronomique: j'ai goûté toutes les salades présentées, toutes! Il serait fastidieux de vous en faire la liste mais je vous affirme que, que celles-ci s'inscrivent dans le registre traditionnel du légèrement aigre-doux, du franchement pimenté, du iodé-marin, ou du salé modéré ... elles surprennent toutes par leur fraîcheur; aromatiques, certes, mais jamais obsédantes ni brûlantes. 


Bon, d'accord, j'ai aussi pris deux bols de potage à la citronnelle (mon préféré) et j'ai visité jusqu'à l'excès tout ce qui ressemblait à du tempura, à du beignet, à un nem, à du samosa, à du bahji ... selon que vous le déclinerez façon Soleil Levant, façon Royaume du Siam, façon Bali, façon Indoukoush, façon Radjastan ou façon friture de la "petite rue des Bouchers".



Miam-miam comme on dit à Phnom Penh !

Et merci, chef.



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