ETAPE A LA CHEVRERIE DES CHÊNES

 

 

 

Avant de rejoindre

les bouchons sur l'A61,

j'avais fait étape lundi soir

dans ce Quercy

qui me plaît tant.

 

 

 

 

 

 

Il faut vous dire que la tonne virgule huit du pick-up n'a mis que 4 heures et quelques poussières pour aller de Coxyde à la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines, en consommant tout juste dix litres de gasoil aux 100 km. J'ai donc fait feu des quatre pneumatiques vers Limoges, puis de là vers Montauban, loupant au passage la sortie pour Caussade, d'où je rejoins d'ordinaire Montricoux, puis Vaissac, avant ma destination finale: Bonnanech la bien nommée.

 

Surprise, personne au nid vers 19 heures: pas de chèvre en vue, pas d'Alison, pas une âme qui vive sauf l'adorable Selkie, la border-collie que je connais depuis toujours. Son pelage grisonne, sa vue se trouble et elle marche à l'amble à présent, mais elle me fait toujours la fête. Les vieilles m'aiment bien. 

 

Après une rapide tournée d'inspection (pas de sang par terre, capot des véhicules froids, portes et fenêtres ouvertes à tout vent), je m'apprête à attendre lorsque des quatre points cardinaux surgissent la maîtresse des lieux, et puis peu après une vieille connaissance bruxelloise: Marc Borry, maître d'armes à ses moments perdus, et sa fille Alex (-ia je suppose) dont je fais ainsi la rencontre et finalement le troupeau, clochette en tête. Mais bien sûr, j'avais oublié: c'était l'heure de l'apéro chez Anette la voisine. Cette Allemande très alternative, ancienne exploitante des lieux maintenant à la retraite, n'est pas la dernière pour "faire péter le jaune" et ainsi fut-il. J'ai donc récupéré ce petit monde qui m'a donné mission d'accommoder les restes tandis qu'eux iraient faire la traite du soir. Fair enough

 

Un festin, partagé entre les tomates et les courgettes du jardin, des simples, un peu de jambon que j'avais emporté, un melon charentais bien mûr, quelques bouchées de rosbif BBB grillé la veille au BBQ coxydois et un choix étendu de fromages de la maison a couvert la table sur la terrasse. Ensuite, le crépuscule a point, puis Vénus s'est pointée, suivie de ses soeurs constellées. Nous avons observé quelques étoiles filantes, fait des voeux et raconté plein de bêtises. Moi, je n'ai pas émis de voeu: tout ce qui est obtensible, je l'ai et le reste ne viendra pas, however much I try.

 

Je précise que j'ai "réorienté" l'horizon de l'illustration du jour: la prairie de gauche est en pente sensible dans la réalité, l'objectif grand-angulaire exagérait cette déclivité et j'ai fait "clic" en me penchant au-dessus d'une clôture qui aurait pu être électrifiée. De là cette impression d'instabilité des caprins et des humains, unis dans un dernier mouvement angulaire "mieux que par un lien bien rural"! Les carabins ainsi que les habitués des pratiques de l'hôpital saisiront. 

 

Merci de ton accueil, Alison,

une fois encore et ... à la semaine prochaine.

 

 

 

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