RETURN TO THE ARCHIPELAGO

La photo n'est pas de moi, Gochiashvilli portait casquette
La photo n'est pas de moi, Gochiashvilli portait casquette

 

 

 

 

 

Stanley Clarke played Perpignan

 

 

 

 

 

 

 

Christine est ma meuf. Nathalie est sa "grande fille". Guillem, c'est le keum à Nath. Il est le bassiste de Yazik, même si l'ego important de ce dernier occupe toujours l'avant-scène pour le grand public et refoule un peu ses side-men vers la pénombre. Quand Nath et Guillem ont su que Stanley Clarke venait "jouer Perpi", ils nous ont offert deux places comme cadeau de Noël: sympa, non? 

 

On se souvient surtout de Clarke comme d'un des membres de Return to Forever, mais il a commencé sa carrière ( à 18 ans svp) derrière Horace Silver (Stan Getz, Jazz Messengers ...) Son passage chez Joe Henderson fut important aussi. Après, il tâte du rock avec Jeff Beck, les Stones, Steve Copeland et accompagne Di Meola. Contrebassiste et bassiste électrique, hard bop, fusion, rock ... il a tout fait, et bien fait.

 

Hier soir, c'est avec "sa" bande de gamins qu'il nous a séduits: du haut de ses énormes 65 ans - il arrive presque au scroll (volute) de l'instrument - il totalise autant d'années que ses trois accompagnateurs réunis. Beka Gochiashvilli, géorgien comme son nom l'indique, tient avec brio le piano et un peu de claviers électroniques. On a l'impression qu'il a beaucoup écouté Keith Jarrett et puis ... il sait accélérer sa main droite! Cameron Graves, c'est Joe Zawinul qui doit l'avoir influencé. Il y a pire, surtout quand on a échappé aux rues de Los Angeles. Le batteur, un Texan, me laisse sur ma faim. Il est extrêmement virtuose et possède la fougue de ses 21 ans: pour l'arrêter, il faut enlever ses Duracell. Il accompagne très bien et possède une force de frappe impressionnante ... mais. Il transforme toutes ses interventions en solo et ses deux côtés (bras et aussi jambes, il a deux bass drums) sont trop synchrones. A son âge, il peut encore apprendre car si le côté "pyrotechnics" est en place, la batterie comme instrument mélodique, il ne la possède pas. En outre, il était trop amplifié par rapport à ses petits copains et a accordé toutes ses peaux de manière très aiguë, sèche et claquante. Mon oreille à moi apprécie un son un peu plus "gras" et atténué. 

Notez que le public a adoré. Ma préférence est plus swing que tecno et je préfère le Scotch whisky à l'Extasy ou la blanche, excusez-moi. 

 

Ne boudons pas notre plaisir: entre des compositions personnelles, des visites de thèmes de Joe Henderson et une version musclée de "Good Bye, Pork Pie Hat" , suivie de fusion très rock, la soirée a passé en une-deux-trois, pour un set de deux heures sans discontinuer. Ma prostate a tenu bon: elle "groove". 

 

Merci à Nathalie et Guillem de nous avoir propulsés

vers cette magnifique bourre de basse inspirée.

 

 

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Comments: 1
  • #1

    Nath&Gui (Sunday, 27 March 2016 22:21)

    Ravis que vous ayez passé une bonne soirée !